Expo – Robert Mappelthorpe

294daa7ale site du Grand Palais

Peu spécialiste de photo, j’ai été enchantée par la première partie de l’exposition. Le travail sur les corps, sur les peaux. La photo devient alors le nouveau outil de mise en valeur du corps, comme les sculpteurs dans la période antique. Mappelthorpe parvient à donner une profondeur et une grâce infinie aux corps qu’il photographie.

Vient ensuite la galerie de portraits de célébrités. où l’on retrouve le tout New York des années 70 et 80. Pas grand chose à en dire, c’est réussi, mais personnellement je n’ai pas été particulièrement touchée.

Enfin la dernière partie pour le queer qui m’a laissée pour le moins sceptique. Peut-être parce que tout cela n’a plus aucune dimension scandaleuse, cet étalage de sexe mâle plus ou moins turgescent photographié dans des flutes à champagne ou entre les plis de tenues de cuir plus ou moins sado-masochistes est juste grotesque. Le temps est parfois terrible pour certains travaux photographiques. Quand on travaille sur la beauté on est universel et éternel, quand on travaille sur le politique on finit par être dépassé et hors jeu.

Une expo en demi-teinte donc. Il reste l’expo au musée Rodin qui doit elle, être particulièrement intéressante puisqu’il s’agit du travail sur les corps.

Le site du photographe